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Le Panamá a obtenu son indépendance de la Colombie au début du XXe siècle en tirant profit de son emplacement stratégique en tant que passage entre les océans Atlantique et Pacifique.
Le Canal de Panama est un élément central de l'histoire du Panamá, transformant le pays en un acteur clé du commerce mondial. Sa construction a été un défi technologique majeur.
Les Français, dirigés par Ferdinand de Lesseps, ont fait une tentative infructueuse pour construire le canal à travers le Panamá au XIXe siècle, confrontés à des défis naturels et financiers.
Les États-Unis ont acheté les droits du canal de Panamá à la France et ont pris le contrôle du territoire panaméen pour mener à bien la construction. Le canal a été inauguré en 1914.
Vasco Núñez de Balboa a été le premier Européen à voir l'océan Pacifique en traversant l'isthme de Panamá au XVIe siècle, ce qui a eu un impact significatif sur la connaissance géographique du monde.
Avant l'arrivée des Européens, le Panamá abritait des civilisations précolombiennes qui pratiquaient le commerce avec d'autres régions, contribuant à la diffusion des techniques et des cultures.
Le Panamá est un pays situé à l’isthme de Panamá, qui relie l’Amérique du Nord à l’Amérique du Sud. Son histoire d’indépendance est une histoire d’opportunités géopolitiques.
Au XIXe siècle, le Panamá était un département de la Colombie. Les Panamayens étaient insatisfaits de leur statut colonial et aspiraient à l’indépendance. Ils voyaient dans leur pays un passage stratégique entre les deux océans, et ils souhaitaient en tirer profit.
En 1903, la Colombie et les États-Unis négocient un traité permettant aux États-Unis de construire un canal à travers le Panamá. Les Panamayens, soutenus par les États-Unis, profitent de cette situation pour déclarer l’indépendance.
L’indépendance du Panamá a été un succès pour le pays. Il a pu tirer parti de son rôle géopolitique pour se développer économiquement et politiquement.
Le Canal de Panamá est devenu une voie de navigation majeure, et le Panamá est devenue un acteur important dans l’économie mondiale. Le pays a également développé ses relations diplomatiques avec de nombreux pays.
L’indépendance du Panamá est un exemple de la façon dont un pays peut tirer parti de son emplacement géographique pour se développer.
L’idée de construire un canal interocéanique à travers l’isthme de Panamá remonte à l’époque des conquistadors espagnols. Au cours des siècles suivants, de nombreuses tentatives ont été menées pour réaliser ce projet ambitieux, mais toutes ont échoué.
En 1881, le Français Ferdinand de Lesseps, célèbre pour avoir construit le canal de Suez, lance un projet de canal à travers le Panamá. De Lesseps est convaincu que son expérience et ses compétences lui permettront de réussir là où les autres ont échoué.
Les travaux commencent en 1882, mais ils sont rapidement confrontés à de nombreux obstacles. La jungle panaméenne est dense et hostile, et le terrain est difficile à traverser. De plus, les financements se font de plus en plus rares, et le projet commence à s’enliser
Le rôle des Français sous la direction de Ferdinand de Lesseps
En 1889, le projet de canal est abandonné par les Français. La compagnie du canal de Panamá est en faillite, et de Lesseps est mis en accusation pour fraude.
L’échec des Français est un coup dur pour les partisans du canal de Panamá. Cependant, l’idée d’un canal interocéanique à travers l’isthme de Panamá reste une priorité pour les États-Unis.
Le rôle des Français sous la direction de Ferdinand de Lesseps
En 1889, le projet de canal est abandonné par les Français. La compagnie du canal de Panamá est en faillite, et de Lesseps est mis en accusation pour fraude.
L’échec des Français est un coup dur pour les partisans du canal de Panamá. Cependant, l’idée d’un canal interocéanique à travers l’isthme de Panamá reste une priorité pour les États-Unis.
En 1903, les États-Unis achètent les droits de la compagnie du canal de Panamá à la France pour 40 millions de dollars. Les États-Unis prennent également le contrôle du territoire de Panamá, qui devient une république indépendante sous la protection des États-Unis.
Les travaux de construction du canal par les États-Unis commencent en 1904. Les travaux sont dirigés par le général George Washington Goethals, qui est assisté par de nombreux ingénieurs et ouvriers panaméens.
La construction du canal est un défi technologique et humain considérable. Les ouvriers doivent creuser et dynamiter des montagnes, construire des écluses gigantesques et drainer des zones humides.
Le canal de Panamá est inauguré en 1914. Il est un succès instantané, et il permet aux navires de commerce et de guerre de traverser l’Amérique centrale en quelques heures seulement.
Le canal sous domination panaméenne
En 1977, les États-Unis et le Panamá ont signé le traité Torrijos-Carter, qui a prévu la rétrocession du canal au Panamá en 1999.
En 2006, les Panaméens ont approuvé par référendum un projet d’élargissement du canal pour faire face à l’augmentation du trafic maritime. Le troisième jeu d’écluses a été mis en service en 2016.
Le canal de Panamá aujourd’hui
Le canal de Panamá est aujourd’hui une voie d’eau essentielle pour le commerce mondial. Il est utilisé par plus de 14 000 navires par an, et il représente une source de revenus importante pour le Panamá.
Au début du XVIe siècle, les Espagnols ont déjà colonisé les îles des Caraïbes, mais ils ne savent toujours pas si l’Amérique est un continent ou une péninsule. En 1513, Vasco Núñez de Balboa, un conquistador espagnol, traverse l’isthme de Panamá et découvre l’océan Pacifique. Cette découverte est une véritable révolution dans la connaissance du monde.
Une découverte inattendue
Balboa est à la recherche d’or et de nouvelles terres à conquérir. Il a entendu dire que les indigènes de la région connaissent un grand océan situé à l’ouest. En septembre 1513, il décide de traverser l’isthme de Panamá avec une troupe de 190 hommes. Après plusieurs jours de marche, ils atteignent enfin le sommet d’une montagne. De là, ils aperçoivent un vaste océan s’étende devant eux.
Une nouvelle mer
Balboa est le premier Européen à voir l’océan Pacifique. Il le nomme « Mer du Sud » car il se trouve à l’ouest de l’Amérique. Cette découverte a des conséquences majeures sur la compréhension du monde. Elle prouve que l’Amérique est un continent et qu’il est possible de naviguer d’un océan à l’autre.
Les conséquences de la découverte
La découverte du Pacifique ouvre de nouvelles perspectives pour les Espagnols. Ils peuvent désormais explorer le continent asiatique et trouver de nouvelles sources de richesses. En 1522, Ferdinand Magellan est le premier Européen à faire le tour du monde, en passant par le Pacifique. Cette expédition confirme la taille de la Terre et l’existence de l’Amérique du Sud.
La découverte du Pacifique est une étape importante dans l’histoire de la colonisation espagnole. Elle permet aux Espagnols d’étendre leur empire et de devenir une puissance mondiale.
Le passage du canal de Panamá était une voie maritime stratégique et riche en opportunités commerciales. Les foires de Portobelo, qui se tenaient régulièrement dans cette région, attiraient de nombreux marchands et commerçants du monde entier. Ces rassemblements étaient l’occasion de commercer des marchandises précieuses, telles que l’or, l’argent, les épices et les textiles.
Cette richesse a naturellement attiré l’attention des pirates et des corsaires. Ces hommes armés, qui opéraient sans permission du gouvernement, attaquaient les navires marchands et les convois d’or. Ils pillaient les marchandises et les richesses, et tuaient ou enlevaient les passagers et l’équipage.
Les forts de Portobelo et de San Lorenzo étaient chargés de protéger la région contre les pirates. Cependant, ces forts étaient souvent mal équipés et mal défendus. Les pirates ont donc pu les attaquer avec succès à plusieurs reprises.
En 1671, le pirate gallois Henry Morgan a dirigé une expédition de 1200 hommes contre la ville de Panamá. Les pirates ont réussi à prendre la ville et à la piller. Ils ont brûlé la ville, tuant des milliers de personnes et emportant des richesses considérables.
La destruction de Panamá a été un coup dur pour l’économie de la région. La ville a été reconstruite en 1673, à l’autre extrémité de la baie, sur un promontoire rocheux inaccessible. Cette nouvelle ville, appelée Panamá Viejo, était plus facile à défendre contre les pirates.
La destruction de Panamá par les pirates a été un événement marquant dans l’histoire de la région. Cet événement a conduit à la reconstruction de la ville et à la mise en place de mesures de sécurité plus efficaces pour protéger la région des attaques pirates.
L’isthme de Panamá est un lieu de passage stratégique entre l’Atlantique et le Pacifique depuis des millénaires. Les vestiges archéologiques découverts dans le pays témoignent de la présence de nombreuses civilisations précolombiennes, qui ont développé un riche commerce et une culture florissante.
Les principales cultures précolombiennes du Panamá sont les suivantes :
Les Cuevas : une culture qui s’est développée dans la région de Chiriquí entre le Ier siècle avant J.-C. et le XIe siècle après J.-C. Ils étaient des agriculteurs et des chasseurs-cueilleurs qui ont laissé derrière eux des céramiques, des figurines et des objets en or.
Les Coclé : une culture qui s’est développée dans la région de Coclé entre le VIe siècle avant J.-C. et le XVe siècle après J.-C. Ils étaient des agriculteurs et des artisans qui ont produit de magnifiques céramiques, des figurines et des objets en or.
Les Ngäbe-Buglé : une culture qui s’est développée dans la région de Darién entre le Ier siècle avant J.-C. et le XVe siècle après J.-C. Ils étaient des chasseurs-cueilleurs et des agriculteurs qui ont laissé derrière eux des céramiques, des figurines et des objets en pierre.
Les Tolé : une culture qui s’est développée dans la région de Veraguas entre le VIIIe siècle et le XVIe siècle après J.-C. Ils étaient des agriculteurs et des artisans qui ont produit de magnifiques céramiques, des figurines et des objets en or.
Les échanges entre ces différentes cultures étaient importants et ont contribué à la diffusion des techniques et des idées. Les objets en or et les pierres précieuses trouvés dans les sites archéologiques panaméens témoignent de ces échanges commerciaux avec les régions voisines, notamment la Colombie et le Mexique.
La loi panaméenne protège le patrimoine archéologique du pays. Tous les objets trouvés sur le territoire panaméen, même par des particuliers, sont considérés comme des biens publics. Ils sont confiés au Musée Reina Torres de Arauz, qui les conserve et les expose au public.
