Le Panamá est un acteur majeur de la finance internationale, grâce à ses opportunités fiscales et sa réglementation flexible. Il a été éclaboussé par le scandale des Panamá Papers en 2016, qui a révélé l'existence de milliers de sociétés offshore créées pour des personnalités du monde entier. Le Panamá a pris des engagements pour améliorer son cadre fiscal et se conformer aux normes internationales.
Le secteur bancaire du Panamá est constitué principalement de banques privées et de capitaux internationaux. Il représente environ 10 % du PIB du pays et emploie plus de 20 000 personnes. Le Panamá dispose d'un centre bancaire international (CBI) qui bénéficie d'un régime spécial d'exonération fiscale et de contrôle des changes.
Le Panamá est l'un des principaux centres de services financiers internationaux du monde. Il offre des avantages fiscaux attractifs aux entreprises et aux investisseurs, tels que l'exonération d'impôt sur les bénéfices réalisés à l'étranger ou la possibilité de créer des sociétés offshore anonymes. Le Panamá a été placé sur la liste noire des paradis fiscaux par l'Union européenne en 2017, puis retiré en 2018.
Les expatriés ne paient pas d'impôts sur les revenus générés à l'étranger, tant qu'ils ne sont pas imposables au Panamá. Les investisseurs peuvent acquérir librement des biens immobiliers exonérés d'impôts fonciers pendant 20 ans. Le Panamá a mis en place un visa spécial pour les retraités étrangers, qui leur permet de bénéficier de réductions sur les transports, les loisirs, les soins de santé ou les services publics.
La finance au Panamá doit faire face à plusieurs défis et réglementations, qui visent à renforcer sa transparence, sa supervision et sa coopération internationale. Le Panamá a pris des engagements pour améliorer son cadre fiscal et se conformer aux normes internationales. Le secteur bancaire du Panamá est soumis à une réglementation prudentielle, qui vise à assurer sa solvabilité, sa liquidité et sa résistance aux chocs.
Le Panamá est aussi un acteur majeur de la finance internationale, qui séduit de nombreux investisseurs et entreprises par ses opportunités fiscales et sa réglementation flexible. Quels sont les atouts et les enjeux de la finance au Panamá ? Quelles sont les contraintes et les normes auxquelles elle doit se conformer ? Et quelle est sa place dans la finance mondiale ?
La monnaie officielle du Panamá est le balboa, qui a été introduit en 1904 pour remplacer le peso colombien. Le balboa est divisé en 100 centésimos et a un taux de change fixe avec le dollar américain, qui circule également librement dans le pays. Le balboa n’existe que sous forme de pièces, qui ont les mêmes caractéristiques que les pièces américaines. Il n’y a pas de billets de balboa, ce sont les billets de dollar qui sont utilisés pour les transactions courantes. Le symbole du balboa est un B barré verticalement (฿) ou alternativement B/. Le code ISO du balboa est PAB.
Le secteur bancaire du Panamá est constitué principalement de banques privées et de capitaux internationaux. Il compte environ 100 banques de 40 pays différents, qui offrent des services financiers variés, tels que le crédit, l’épargne, la gestion de patrimoine, le financement du commerce international ou la domiciliation de sociétés offshore. Le secteur bancaire représente environ 10 % du PIB du pays et emploie plus de 20 000 personnes .Le Panamá dispose d’un centre bancaire international (CBI), créé en 1970, qui bénéficie d’un régime spécial d’exonération fiscale et de contrôle des changes. Les banques du CBI peuvent opérer librement avec des clients étrangers, mais pas avec des résidents panaméens, sauf autorisation spéciale.
Les services financiers internationaux
Le Panamá est l’un des principaux centres de services financiers internationaux du monde, grâce à sa position géographique stratégique, à sa stabilité politique et économique, à sa monnaie liée au dollar et à sa législation favorable aux affaires. Le Panamá offre notamment des avantages fiscaux aux entreprises qui s’y installent, comme l’exonération d’impôt sur les bénéfices réalisés à l’étranger, l’absence d’impôt sur les successions ou les donations, ou la possibilité de créer des sociétés offshore anonymes et à faible coût. Le Panamá compte plus de 500 000 sociétés offshore enregistrées sur son territoire, ce qui en fait le deuxième paradis fiscal au monde après Hong Kong. Le Panamá propose également d’autres services financiers internationaux, tels que la création de fondations privées, de trusts ou de zones franches.
Les avantages fiscaux du Panamá sont nombreux pour les expatriés et les investisseurs qui s’y installent. Les expatriés ne paient pas d’impôts sur les revenus générés à l’étranger, tant qu’ils ne sont pas imposables au Panamá.
Les investisseurs peuvent acquérir librement des biens immobiliers exonérés d’impôts fonciers pendant 20 ans. Les impôts sur le revenu sont faibles et progressifs, variant de 0 à 25 % selon le montant des recettes annuelles. Le taux de TVA (ITBMS) est de 7 % sur la plupart des produits et services, sauf pour les boissons alcoolisées (10 %) et les produits dérivés du tabac (15 %). Certains produits et services sont exonérés de TVA, comme le carburant, les produits alimentaires ou les services médicaux.
Le Panamá a également mis en place un visa spécial pour les retraités étrangers, qui leur permet de bénéficier de réductions sur les transports, les loisirs, les soins de santé ou les services publics.
Un rappel de ce que c’est un TVA (ITBMS)
La TVA, ou taxe sur la valeur ajoutée, est un impôt indirect qui s’applique sur la valeur ajoutée aux biens et services. Elle est payée par le consommateur final, mais elle est collectée par les entreprises à chaque étape de la production et de la distribution.
En Panamá, la TVA est appelée ITBMS, pour Impuesto de Transferencia de Bienes Muebles y Prestación de Servicios. Le taux de TVA général est de 7 %, mais il est de 10 % pour les boissons alcoolisées et les services d’hébergement, et de 15 % pour les produits du tabac.
La finance au Panamá doit faire face à plusieurs défis et réglementations, qui visent à renforcer sa transparence, sa supervision et sa coopération internationale.
Le Panamá a été éclaboussé par le scandale des Panamá Papers en 2016, qui a révélé l’existence de milliers de sociétés offshore créées par le cabinet Mossack Fonseca pour des personnalités du monde entier, dans le but d’échapper à l’impôt ou de dissimuler des activités illicites.
Le Panamá a été placé sur la liste noire des paradis fiscaux par l’Union européenne en 2017, puis retiré en 2018 après avoir pris des engagements pour améliorer son cadre fiscal. Le Panamá a également signé des accords d’échange d’informations fiscales avec plus de 30 pays, dont la France, et s’est engagé à respecter les normes de l’OCDE en matière de transparence et d’érosion de la base d’imposition et du transfert de bénéfices (BEPS). Le secteur bancaire du Panamá est soumis à une réglementation prudentielle, qui vise à assurer sa solvabilité, sa liquidité et sa résistance aux chocs.
La Banque nationale du Panamá est chargée de la supervision des banques locales, tandis que la Superintendance des banques du Panamá est responsable de la supervision des banques du CBI. Les banques doivent respecter des ratios de fonds propres, de liquidité et de provisionnement, ainsi que des règles de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme
Le Panamá exerce également une grande attractivité auprès d’investisseurs et d’entreprises, grâce à des avantages fiscaux attrayants et à une législation souple qui encourage la création de sociétés offshore et d’autres services financiers internationaux.
Cependant, le Panamá est aujourd’hui confronté à une pression croissante visant à renforcer sa transparence fiscale et sa régulation bancaire, afin de se conformer aux normes internationales et de prévenir d’éventuels risques financiers.
De plus, le pays doit envisager la diversification de son économie, qui demeure fortement tributaire du canal et du secteur financier. Il doit également s’attaquer aux inégalités sociales, qui figurent parmi les plus élevées d’Amérique latine.
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